Olivier Saillard et Violeta Sanchez retournent les vestes

Une veste achetée chez C&A à bas prix est enfilée de différentes manières : elle devient boléro à la manière de Charles James, ou pantalon court de chez Yves Saint Laurent. Retroussée et drapée, elle devient chez-d’œuvre de haute couture avant d’être découpée en direct sur l’autel de la mode devenue folle. De toile et de mots, des épingles assassines voisinent avec des cadavres exquis. Le jeu des nominations excessives, des annonces et des départs de couturiers au sein de maisons artificielles sont ici le motif de métaphores clamées au fur et à mesure que Violeta réduit sa veste à néant.